Douglas Harding écrivait en parlant de l'éveil : " Simple ne veut pas dire facile."
Ensuite il convient de revenir encore et encore à cette vision jusqu'à ce que cela devienne naturel de vivre grand ouvert.
Je sais bien que d'un point de vue ultime il n'y a pas d'éveil ni de chemin, ni personne qui chemine, et c'est tout à fait vrai. Mais cela, il faut aussi réellement le vivre et pas seulement le savoir.
Est-ce toujours facile de le vivre? Est-ce facile de rester centré par exemple dans la douleur physique ? Quand son enfant est mourant ? Dans un stress important ?
Non ce n'est pas toujours facile... mais c'est toujours possible. L'important est de savoir ce geste intérieur qui libère : retourner la conscience à sa source. C'est toujours accessible. Douglas Harding écrivait : "Cette vision de notre vacuité est toujours accessible, quoi que nous fassions, aussi calme ou agité que nous puissions être. Elle est accessible instantanément, à volonté, en tournant simplement son regard vers l'intérieur."
Peu à peu, les résistances tombent avec la pratique et il devient impossible d’oublier l’Ouvert.
Il y a là un paradoxe (dont j'ai longuement parlé dans mon livre S'éveiller à la vacuité) : la vision de sa vraie nature a toujours lieu hors du temps, elle est parfaite maintenant, et dans l'instant il n'y a aucun problème, aucun chemin, aucune difficulté.
La pratique consiste en un sens à voir qu’il n’y a pas de pratique ; et ce qui est peut-être difficile c’est de voir que c’est si simple. José Le Roy
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