23 octobre 2013

L'éveil : Simple ou facile ?

Douglas Harding écrivait en parlant de l'éveil : " Simple ne veut pas dire facile."
 
Soyons clair : voir sa vraie nature est parfaitement simple. Il suffit d'inverser la flèche de son attention de 180° et de prendre conscience de la vacuité à partir de laquelle le monde est vu.

Ensuite il convient de revenir encore et encore à cette vision jusqu'à ce que cela devienne naturel de vivre grand ouvert.

Je sais bien que d'un point de vue ultime il n'y a pas d'éveil ni de chemin, ni personne qui chemine, et c'est tout à fait vrai. Mais cela, il faut aussi réellement le vivre et pas seulement le savoir.

Est-ce toujours facile de le vivre? Est-ce facile de rester centré par exemple dans la douleur physique ? Quand son enfant est mourant ? Dans un stress important ?

Non ce n'est pas toujours facile... mais c'est toujours possible. L'important est de savoir ce geste intérieur qui libère : retourner la conscience à sa source. C'est toujours accessible. Douglas Harding écrivait : "Cette vision de notre vacuité est toujours accessible, quoi que nous fassions, aussi calme ou agité que nous puissions être. Elle est accessible instantanément, à volonté, en tournant simplement son regard vers l'intérieur."

Peu à peu, les résistances tombent avec la pratique et il devient impossible d’oublier l’Ouvert.

Il y a là un paradoxe (dont j'ai longuement parlé dans mon livre S'éveiller à la vacuité) : la vision de sa vraie nature a toujours lieu hors du temps, elle est parfaite maintenant, et dans l'instant il n'y a aucun problème, aucun chemin, aucune difficulté.

La pratique consiste en un sens à voir qu’il n’y a pas de pratique ; et ce qui est peut-être difficile c’est de voir que c’est si simple.                                    José Le Roy

11 août 2013

" Entre la présence réfléchie en tant que témoin dans la conscience et la pure présence, il y a un fossé que le mental ne peut franchir."           Nisargadatta Maharaj

4 août 2013

"Quand la Conscience a un objet, nous l'appelons vision-témoin. Lorsqu'il y a aussi auto-identification à l'objet, provoquée par le désir ou la peur, nous appellons un tel état "la personne".

En réalité, il n'y a qu'un seul état; quand il est dénaturé par l'auto-identification, il est appelé une personne, quand il est coloré par la sensation d'existence, c'est le témoin, quand il est incolore et illimité, nous l'appelons le Suprême."    Nisargadatta Maharaj

27 juillet 2013

"Prenez conscience que tout ce qui arrive, arrive à vous, par vous, grâce à vous, que vous êtes le créateur, le possesseur et le destructeur de tout ce que vous percevez et vous n'aurez plus peur. N'étant pas effrayé, vous ne serez pas malheureux et vous ne courrez plus après le bonheur. Dans le miroir de votre mental, toutes sortes d'images apparaissent et disparaissent. Sachant qu'elles ne sont que vos propres créations, examinez-les attentivement aller et venir, soyez vigilant mais ne soyez pas agité. Cette attitude d'observation silencieuse est le fondement même du yoga. 
Vous regardez le film mais vous n'êtes pas le film."    Nisargadatta Maharaj

23 juillet 2013

"Même la foi en Dieu n'est qu'une étape sur le chemin. Finalement, vous abandonnerez tout car vous parvenez à quelque chose de si simple qu'il n'y a pas de mots pour l'exprimer."             Nisargadatta Maharaj

21 juillet 2013

"Demeurez tout à fait tranquille et examinez ce qui vient à la surface du mental. Rejetez le connu, accueillez ce qui, jusqu'à cet intant, était inconnu, et rejetez-le à son tour. Vous atteignez ainsi un état dans lequel il n'y a pas de connaissance, mais seulement l'être, l'être même qui est connaissance. Connaître par l'être, c'est la connaissance directe. Elle est fondée sur l'identité de ce qui voit ET de ce qui est vu. "     Nisargadatta Maharaj

23 mars 2013

Un jour dit-on, un gourou et son disciple sont en bateau. 
Le disciple lui demande "Combien doit-on désirer Dieu pour le réaliser ?"
Le gourou jette alors le disciple à l'eau et le tient entièrement immergé jusqu'à ce qu'i soit sur le point d'avaler de l'eau. Puis retirant le disciple, il lui demande :
"Que désirais-tu le plus lorsque tu étais submergé ?"
A quoi le disciple répond : "De l'air, juste de l'air"
Alors conclut le gourou : "Lorsque tu désireras Dieu aussi intensément que tu désirais l'air, tu le trouveras."

12 mars 2013


Nos réactions sont toutes le fruit de la mémoire et si nous surprenons cela au moment même où la réaction se produit, nous en sommes libres !

En pratiquant le "flagrant-délit", nous cessons d'alimenter le même circuit, nous cessons d'emprunter le même chemin, nous court-circuitons une vieille habitude.

Nous vivons ainsi de plus en plus conscients d'être conscients !

Vérifiez

12 février 2013


"Il faudrait accomplir toutes choses et même les plus ordinaires
- ouvrir une porte, écrire une lettre, tendre une main -
avec le plus grand soin et l'Attention la plus vive,
comme si le sort du monde et le cours des étoiles en dépendaient,
et d'ailleurs il est vrai que le sort du monde et le cours des étoiles en dépendent ...."
 
                                                                                                                       C. Bobin


8 février 2013

C'est à chacun de nos pas que nous devons regarder où nous sommes. Sommes-nous Ici ou avons nous fait un pas de côté ? Sommes nous Ici ou avons nous quitté la réalité attirés par un monde virtuel ? celui des pensées, des hypothèses, des fantasmes, du passé, du futur, du jamais là

C'est à chaque instant que nous devons vérifier sur quoi se porte notre attention. Sommes nous présents Ici ou ailleurs dans notre tête ?

La bifurcation est possible à chacun de nos pas. Voir cela nous "repositionne" dans l'Immobilité.
Voir cela est liberté.


5 février 2013

"Je m'assieds n'importe où, dans n'importe quelle position, je me tiens debout, je me promène, je m'allonge et me relève sur l'impulsion du moment ou selon les circonstances, le tout en cultivant la vigilance. Vous réservez une partie de la journée à la pratique assise, dans la paisible salle de méditation. Moi, je ne divise pas ma journée en deux : une partie sacrée et une partie profane. Elle est tout entière sacrée, et tout entière profane, et aussi vouée que possible à l’attention ou la vigilance. Et je constate maintenant que l’animation de la ville m’incite tout autant à l’attention que le calme de la campagne ou de ma propre chambre. Le monde rugissant est ma salle de méditation."
                                                                                                    Douglas Harding

4 février 2013

Parfois une émotion est ravivée. Comme un vieux souvenir tant aimé, l'émotion se manifeste...
Pour que l'émotion soit vécue pleinement, l'identification à l'individu est nécessaire.

Pour que l'émotion et son cortège de sensations soient éprouvés, il faut qu'un individu en prenne livraison.

L'attachement à l'émotion renforce la croyance en l'individu, et la maintient.

L'émotion et (le souvenir) des sensations qui lui sont liées, assurent la continuité et la survie du personnage. La peur qu'il n'y ait plus d'émotions, maintient la croyance en l'existence de l'individu !

Pas d'émotion sans individu, pas d'invidu sans émotion. Ainsi est maintenue l'illusion.
La tentation est grande ...

1 février 2013


Déposer les armes, rendre son tablier, capituler, abdiquer, lâcher-prise, laisser-être, laisser- faire ...
Juste pour voir, juste par jeu, pour essayer

Et si la vie n'avait pas besoin de nous pour oeuvrer ?
Et si la vie se passait déjà de nous ?

23 janvier 2013

 
 
 
 
"Regarde cette photo, Puis regarde ton esprit,

Regarde celui qui regarde.

Si tu vois cela, tu es le vainqueur."


                              Dudjom Rinpoche

4 janvier 2013

Quelle partie de Toi veux-tu voir grandir ?


Un vieil homme navajo dit à son petit fils qui est très en colère contre un ami qui s’était montré injuste avec lui :

« Laisse-moi te raconter une histoire... un combat a lieu à l’intérieur de moi, un combat terrible entre deux loups. L’un est colère, envie, chagrin, regret, avidité, arrogance, apitoiement sur moi-même, culpabilité, ressentiment, infériorité, mensonge, vanité, supériorité et ego. L’autre est joie, amour, espoir, sérénité, humilité, bonté, bienveillance, empathie, générosité, vérité et compassion.
Le même combat a lieu en toi, et à l’intérieur de tout le monde sur terre...

Le jeune garçon regarde attentivement son grand-père et lui demande : « Et lequel des deux l’emporte, grand-père ? »

Le grand-père sourit et répond doucement :

« celui que tu nourris »

3 janvier 2013


Voyez-vous que de simples pensées émergentes, traversantes, sont récupérées par un penseur qui est créé aussitôt ?

De simples pensées qui apparaissent créent un penseur qui pense !

Ne peut-il pas y avoir de pensées sans penseur ?

Des pensées sans penseur ne créent aucun désordre, elles se mêlent au décor, sont des objets qui vont et viennent, comme tout le reste.

Les pensées créent un penseur qui crée une activité : penser !

En fait, nous pensions qu'il y avait : un penseur qui pense des pensées
 
Mais nous voyons que ce sont :
des pensées qui créent un penseur qui croit penser !!
 
Le penseur nait d'une pensée !